Livres

  • Livres 2002 – 2024

    Instants ravis, Jours d’été en Montagne Noire(L’An Demain éditions) 2024 Illustrations de couverture Hélène Scour

    Explosion de cuivres, roulement de cymbales, stridulation des cordes : l’été se dresse en gloire, vertical, symphonique et sanguin.

    C’est la vacance des jours qui s’étirent. On croit que cela ne finira jamais, comme l’amour au premier baiser.

    On vide des bouteilles, on moissonne des rires, on lit sur la terrasse, on songe aux autres étés.

    Celui-là leur ressemble, il les rassemble tous

    « une convaincante invite à découvrir par nous-même, mettre en œuvre et goûter les puissantes et salutaires qualités d’émerveillement du présent. » André Lombard) (L’Internaute)

    « C’est alors que les instants ravis nous ravissent aussi car ils donnent l’épaisseur d’une vie tranquille » Annie Coll (Texture)

    « Lisons ce beau livre pour un ravissement nécessaire en ces temps obscurs. »

    Georges Cathalo (Terre à Ciel)


    Hiroshige, 119 éclats d’Edo (Éditions Germes de barbarie) 2023 avec les haïkus de Catherine Hilaire et les illustrations de Mireille Rudelle

    Utagawa Hiroshige, grand maître de l’estampe japonaise du milieu du XIXème siècle sut restituer magistralement en 119 vues, la vie quotidienne, fugace et illusoire, de sa cité d’ Edo sur laquelle veille le mont Fuji.

    Ponts, rivières, canaux et cascades, palais et pagodes, fabriques et magasins, sanctuaires et jardins sont le décor dans lequel se meuvent tout au long des quatre saisons travailleurs et promeneurs, élégantes et prostituées, enfants et vieillards, innombrable gent ailée dans le ciel et masses grouillantes de poissons sous l’eau.

    Durant deux années, nous avons mis nos pas dans ceux de l’artiste. Nous avons participé avec passion aux fêtes, processions et prières et vécu ce précieux quotidien dont Hiroshige nous montra combien chacun en était le dépositaire et le témoin.

    « un ouvrage dense et très original auquel on reviendra souvent » Georges Cathalo (Terre à ciel)


    Joseph Delteil, Lieux dits (Éditions Instinct nomade) 2022

    illustrations originale de Bernard Deson. Préface de Jean-Claude Martin

    Il est tantôt de son pays, tantôt du monde, Villar-en-Val et Groenland.

    Les siècles fusent en étincelles. Le temps il l’étire à sa convenance comme le maréchal-ferrant de l’écurie Mantacheff façonnant son fer à cheval. À la chaleur et à la lumière de la forge, c’est la fouyrnaise des tableaux de Van Gogh.

    Dans sa bibliothèque il a puisé la matière de ses livres, depuis les vieux Grecs jusqu’aux foutus contemporains. Des précieux, des sententieux, des souverains incontestables. Des classiques et des baroques, des foutriquets, ses singuliers. Toue est bon à prendre.

    Des coïncidences de sa vie il a entretenu l’élan et l’enfance continue de l’habiter.

    La griffe du style provient de ce fonds-là.

    « Bernard Deson et Jacques Ibanès nous entraînent dans une épanouissante déambulation, à la découverte de lieux chers à celui qui s’envola de notre Terre en 1978. » J.Teitgen (Essor sarladais)


    Dans les pas d’Hiroshige(L’An Demain éditions) 2022

    Illustrations Anne-Marie Jaumaud. Préface de Takuya Fukuda

    Voyage avec haltes dans les 53 relais du Tokaïdo (le chemin de la mer) et les 69 relais du Kisokaido (le chemin de la montagne) qui relient Edo à Kyoto.

    « Depuis Edo le voyageur set entré dans le paysage, et il a épousé la vie qui passe. Depuis longtemps je suis arrimé au Japon. »

    « Inspiré par le grand voyageur qu’est Basho, le poète suit le chemin suivi par Hiroshige étape par étape, poème par poème, pour faire apparaître une image du Japon en devenir composé de paysages disparates et fragmentaires. » Takuya Fukuda


    Jean Giono à ciel ouvert(Éditions Instinct nomade) 2022

    Illustrations originale de José Corréa. Avant-propos de Bernard Deson

    Après plus de quarante années de travail, le conteur souriant, l’homme affable qui vivait au bord du canal, était parvenu comme personne avant lui, à lever le voile sur les mystères des géographies qu’il avait sous les yeux et à forer profond dans les abysses du cœur humain.

    Désormais nul ne pourrait parcourir le haut pays ou regarder son semblable de la même façon.

    Lui-même demeure une énigme et ceux qui croient le connaître après avoir décortiqué ses œuvres et fouiné dans les cantons les plus intimes de sa vie, sont loin du compte.

    Il est aussi insaisissable que le feu.

    « Pour ce Jean Giono à ciel ouvert peint et écrit à quatre mains, les deux protagonistes ont mis leurs pas dans celui du Manosquin, convaincus comme lui que « l’artiste ne fait jamais que le portrait de lui-même. »

    Jacques Ibanès a exprimé la scénographie intime de son propre théâtre en laissant libre cours à un réel talent de conteur pour enregistrer la bande son de ce livre d’images, hantée par les bruits et les silences de l’auteur de Colline et du Hussard… » Bernard Deson


    Dans ma maison vous viendrez(L’An Demain éditions) 2021

    Dans ma maison où vous viendrez, je loge des fantômes, des livres et des mulots. J’honore la charpente et le bow-windows. Les meubles de mon père et quelques tableaux. J’épingle des moments choisis, je collationne des orages les

    yeux rivés sur le Quiersboutou. Des amis passent comme des papillons et nous vidons des litrons. On y célèbre des anniversaires avec fanions, lampions et chansons.

    « Dans le sillage d’écriture d’un J.L.Godeau, d’un J.C. Martin ou d’un F. de Cornière, Jacques Ibanès maîtrise l’art de composer des poèmes. Il se dégage de ce bel ensemble une sérénité en accord avec l’atmosphère japonisante tant prisée par l’auteur. » Georges Cathalo (Terre à ciel)

    « Jacques Ibanès, musicien, chanteur, poète, « voyageur de l’âme », nous invite « dans la pointe aiguisée du présent » à suivre les traces du « Vieux Fou de dessin » qui toute sa vie célébra la montagne sacrée sous différentes formes, différents angles, différentes couleurs. Une ascèse pour dire « l’essence des choses. Un chemin de vie. » Marilyse Leroux

    « Non, je ne vais pas tout vous dévoiler, et si vous voulez poursuivre la visite de cette maison phare dans la montagne, maison refuge, maison «ouverte pour les fêtes de l’amitié», poussez la porte et tournez les pages de ce recueil sincère et touchant. » Régine Bernot-Philippe (Texture)


    Hokusai s’est remis à dessiner le mont Fuji(L’An Demain éditions) 2020 .

    Illustrations originales d’Anne-Marie Jaumaud. Avant-propos de Catherine Hilaire.

    Au Japon devant le mont Fuji

    Au Japon devant le mont Fuji

    « Alors qu’il avait dépassé largement

    ses soixante-dix années

    Hokusai s’est remis à dessiner le mont Fuji.

    Il estimait qu’il était maintenant parvenu

    sur une nouvelle voie qui lui permettrait

    (un jour encore lointain)

    d’exprimer l’essence des choses. »

    « Sur la route du Fuji, suivez donc la plume de Jacques Ibanès, peut-être vous guidera-t-elle au secret du magnétisme géo-poétique de ce mont mythologique »

    Catherine Hilaire


    Le Promeneur narbonnais(L’An Demain éditions) 2020

    Avec des illustrations de Margot Guillemot

    À la façon du marcheur de Jirô Taniguchi déambulant dans les rues de Tokyo, le promeneur narbonnais s’est laissé entraîner par sa fantaisie, en évoquant ce que le hasard de ses pérégrinations voulait bien lui offrir.

    Entre les quartiers de Bourg et de Cité que sépare le canal de la Robine, il y a de quoi divaguer sentimentalement en déroulant l’écheveau de vingt-et-un siècles d’histoire.

    Et de se laisser subjuguer par l’étrange, l’exotisme, voire la fantasmagorie qui se trouvent juste au bout de la rue.

    « Si j’en avais le pouvoir, je ferais le cadeau de ce merveilleux petit livre  à tous ceux qui, par bonheur, hasard ou nécessité, résident, temporairement ou pas, dans ma petite cité narbonnaise. »  Michel Santo (Contre-Regards)
    

    Entame(L’An Demain éditions) 2018

    Illustrations Paule D’Héria

    Jacques Ibanès a choisi de « mettre debout tous les poèmes » pour feuilleter le catalogue du monde.

    Entre l’évocation du chaos originel qui ouvre le livre et l’image du corps inerte de l’ami d’où a déserté la vie qui le clôt, défilent la cohorte des bêtes et le charroi des arbres, l’explosion des couleurs du monde et la marche des saisons.

    « Manifestement l’auteur croit aux mots, ce qui est une suprême valeur pour tout poète. » Jean Métellus

    « Mettre debout tous les poèmes / pour les dresser contre les nuits » : le recueil Entame de Jacques Ibanès s’ouvre sur cette proposition qui rappelle que la parole poétique tente toujours de résister à quelque chose qui nous paraît nier l’humain en chacun. Ses poèmes rappellent ainsi ses périples et ses haltes, les hôtes et les amis de rencontre, et tout ce qu’on porte en soi, de vivants et de morts, que la marche et les poèmes remettent debout, et « qui reviennent vous visiter ». Le temps d’un « chant du monde », aurait pu dire cet amoureux de Giono. » Michel Baglin Texture


    Victor Hugo n’a pas vu la Sainte-Victoire(Fauves Éditions) 2018

    En 1839, Victor Hugo entreprit un voyage dans le sud de la France avec sa Juliette. Je les ai suivis jusqu’à ma ville d’Aix-en-Provence.

    Là, Cézanne, Hemingway, Colette, Jacqueline de Romilly, Antonin Fabre et quelques autres ont emboîté nos pas. Et aussi mon père, qui va sur ses cent ans.

    Les êtres et les lieux n’en font qu’à leur tête, ils apparaissent et disparaissent à leur gré. Je côtoie Hugo à Athènes, Colette au pied de la Sainte-Victoire et Ulysse dans mes rêves d’enfant. Car la vie est un voyage picaresque et dans un livre, comme le dit Antonio Tabucchi, « il faut ouvrir les fenêtres, aérer le grenier – à moins que ce ne soit le musée – et tout faire entrer pêle-mêle… »

    « Après Giono, Apollinaire, Tolstoï et quelques autres – et après avoir mis en musique et en voix de nombreux poètes – l’écrivain et chanteur Jacques Ibanès se penche cette fois sur Hugo. Comme il l’avait fait dans de précédents ouvrages, « le Voyage à Manosque  » ou « L’Année d’Apollinaire », il entrelace le récit des pérégrinations de ses auteurs de prédilections les souvenirs de sa propre enfance en Provence, mêlant parfois le tragique aux paysages lumineux et les réflexions sur la création à l’évocation de la beauté du monde. »

    Michel Baglin (Texture)


    Plein Ouest, un séjour sur l’île Wrac’h(Langage Tangage) 2017

    (En cours de mise à jour)


    L’Année d’Apollinaire (Fauves Éditions) 2016

    (En cours de mise à jour)


    Pour te nommer (Les Amis de la Poésie) 2016

    Illustration de Mona Stockhausen

    À chacun de mes pas

    je te rends grâce Alexandra

    J’arbore des fanions de joie

    J’ourdis des complots de délices

    J’arde mes pensées vers toi

    « Ovide, Ronsard, Aragon et tant d’autres l’ont fait : chanter l’Amour, honorer celle qui transfigure leur vie. Jacques Ibanès, grâce à sa rencontre avec Alexandra, perpétue donc la tradition immémoriale du poème d’amour. »

    Catherine Hilaire

    « La sérénité amoureuse et l’érotisme baignent l’écriture de ce passionné d’Apollinaire qui s’emploie à ce que « l’ardent royaume » du sexe ait sa part dans ces fêtes lumineuses. Et il ne m’étonnerait pas qu’en vrai « rhapsode fantasque » il les mette en musique et en voix avant longtemps pour mieux les incarner. » Michel Baglin (Texture)


    Victor Lebrun, souvenirs sur Tolstoï, avant-propos et édition (le cherche midi) 2015

    (En cours de mise à jour)


    Je t’écris de Narbonne 1900-1918 (Éditions Du Mont) 2013

    A l’aube du XXème siècle, un jeune Narbonnais, écrit à sa sœur qui demeure en Franche-Comté et lui raconte ce qu’il vit, ce qu’il voit.

    De l’ouverture des Halles inaugurant le siècle nouveau, jusqu’à la terrible guerre qui met fin à la Belle Epoque, ce témoin évoque les joies et les peines de la cité par le texte et par la chanson

    LE PROGRAMME

    Ferroul 1, Sur la route de Narbonne

    Je t’attendrai à la porte du garage (Ch.Trenet)

    Ouverture du téléphone

    Le téléfon (N.Ferrer)

    Ferroul 2, le vélocipède et le Tour de France

    A bicyclette (P.Barouh / F.Lai)

    Charles Cros / Le hareng saur (Ch.Cros)

    Barnum et Bailey

    Le clown (G.Esposito)

    La viticulture

    Le petit panier (L.Lust)

    Les arènes

    Les taureaux (J.Brel)

    Les évènements de 1907

    Gloire au XVIIème 1(Montéhus / R.Chantegrelet-P.Doubis)

    Le rugby

    Hymne au rugby (H. de Villerouge)

    L’aviation

    La canso de Vedrina (G.Krier)

    Carnaval

    La Jaquetou (Maxime Rajol / Emile Gontharet)

    1914 / Jaurès (J.Brel)

    Apollinaire / La cantine (G.Apollinaire / J.Ibanès)

    Les mutineries de 1917 / La chanson de Craonne (Anonyme / G.Sablon)

    Naissance d’un chanteur

    Route Nationale 7 (Ch.Trenet


    Instants bretons (Mille poètes en Méditerranée) 2012

    Illustrations originales Mona Stockhausen

    Quand approche l’équinoxe d’automne,

    j’emprunte les sentiers bretons.

    Des peuples d’oiseaux m’accompagnent

    et des bancs de nuages.

    Le tumulte des houles me tient lieu de musique

    et je marche durant tout le jour, escorté

    de leurs effluves.

    Je caresse les roches. J’entre dans l’océan.

    Je m’abandonne.

    Le temps pèse son poids, car je vais lentement.

    Ces instants de solennité, je les ai transcris

    avec des mots puisés aux annales des horizons,

    aux jusants et aux débours de la vague,

    aux odeurs marines

    et au dictionnaire des cris.

    Un jour ils ont croisé les images de Mona Stockhausen.

    De leur contact, comme l’embrun

    issu du ressac des eaux sur les roches du rivage,

    est né ce livre .


    Le voyage à Manosque(Pimientos) 2012

    (En cours de mise à jour)


    Territoires fugaces(Les Amis de la Poésie) 2009

    Avec des sanguines et un tableau de Jean-Marc Joulain

    « Jacques Ibanès, en alchimiste des mots et des sons, a trouvé dans la langue grecque ancienne de quoi nourrir son goût de la nuance en déclinant des territoires fugaces que sont l’Amour, la Mer, le Temps.

    Les amoureux de la langue qui refusent de se résigner à l’appauvrissement dd nos lexiques trop souvent innféodés aux diktats de sociétés mus par l’efficacité mercantile, en apprécieront, au-delà de la subtile démonstration, la haute teneur poétique. » Catherine Hilaire


    Pour quelle flibuste(Les Amis de la Poésie), 2007

    Avec des illustrations originales de Josette-Marie Lhorro et Jean-Marc Joulain et deux calligraphies japonaises de Robert Bousquet

    « On connaissait Jacques Ibanès nourri de culture méditerranéenne. Avec ce recueil, on le découvre puisant à d’autres terreaux et nous montre qu’à l’heure du matérialisme tout-puissant, les échanges pkanétaires peuvent encore remplir le havresac du flibustier des temps modernes de trésorrs à dcouvrir en lui-même, tout simplement. » Catherine Hilaire


    Amande amie(Les Amis de la Poésie), 2005

    Illustrations originales de Jean-Marc Joulain

    « La vie de Jacques Ibanès s’est nourrie des terres amandines et on ne s’étonnera pas que notre auteur pour qui la culture passe forcément par les chemins de table et qui manie, avec la même maestria, la plume et la cuillère, ait eu à cœur de nous livrer en ces pages, pour le plus grand plaisir de notre âmes et de nos papilles, quelques secrets bien gardés d’un fruit devenu emblématique de sa propre histoire : l’amande ! » Catherine Hilaire


    Abricot((Les Amis de la Poésie), 2002

    « Jacques Ibanès aime fiancer les saveurs de la Méditerranée et épicer sa vie de quelques paroles publiques et écrits parcimonieux, ici et là (conférences, préfaces, articles littéraires) » Catherine Hilaire

  • Préfaces récentes


    Préface du roman de Jean-Loup Martin « Les enfants des meurtres anciens » (Éditions Germes de Barbarie)



    Préface du récit d’Henri NESTI « LUC-SUR-ORBIEU, MON VILLAGE »

  • Poésie

    Poésie

    Jacques Ibanès a choisi de « mettre debout tous les poèmes » pour feuilleter le catalogue du monde.

    avec des illustrations de Paule d’Héria

    « Ses poèmes rappellent ainsi ses périples et ses haltes, les hôtes et les amis de rencontre, et tout ce qu’on porte en soi de vivants et de morts »

    Michel Baglin

    « Cette Entame que je lis et relis est merveille de tendresse, d’émotions, de douleurs humbles.

    Marie Rouanet

  • Plein Ouest, un séjour sur l’île Wrac’h

    A l’orée de l’été 2014, j’ai vécu en solitaire dans le phare de l’île déserte de Wrac’h, non loin de Brest. Là, j’ai écrit, chanté, fait des rencontres, arpenté les 4 hectares de l’île, assisté aux noces des eaux, des nuages et du soleil. »

    Plein Ouest » est le Journal de cette vacance; suivi de deux recueils de poèmes : « Rumeurs de l’Aber » écrit sur place et « Rivages » qui regroupe des textes précédemment inspirés par la région lors d’un tour de France à pied. »

    C’est à un voyage immobile et néanmoins plein d’ivresse, dans une Bretagne intérieure, celle qu’il porte au coeur, que nous convie l’auteur. » Michel Baglin.

  • L’Année d’Apollinaire

    Le 2 janvier 1915, l’élève-brigadier artilleur Apollinaire quitte les bras de Lou avec laquelle il a passé sa permission de fin d’année à Nice. Dans le train qui le ramène à sa caserne de Nîmes, il rencontre une jeune femme, Madeleine, qui, elle, retroune à Oran où elle vit. Quand il part sur le front de Champagne au début du printemps, sa liaison avec Lou se distend et il écrit à Madeleine.
    Cette année 1915 se déroulera sur le front de la guerre où l’artilleur va bientôt devenir fantassin et sur le front dde l’amour entre deux femmes qui sont ses inspiratrices et pour lesquelles il écrira des poèmes qui sont parmi les plus beaux de son oeuvre. A la fin de l’année, il fera le voyage à Oran pour rejoindre Madeleine avec laquelle il s’est fiancé.


    Jacques Ibanès a découvert le poète lorsqu’il était adolescent et depuis lors sa route n’a cessé de croiser cette oeuvre qu’il confronte au miroir de ses propres souvenirs avec en filigrane la présence du premier conflit mondial que lui racontaient ses grands-parents et ses voisins au temps de son enfance.

    « Jacques Ibanès aime raconter. Il aime se promener en racontant. Il aime se raconter en racontant. Tout lui est sujet à digression. Son récit est à sauts et à gambades dans l’espace et dans le temps… Récit d’une période de guerre de 1914-1918, histoire d’amours torrides, portrait du poète Apollinaire et des femmes aimées, entrelacs de « docu-fiction » et d’autobiographie, « L’Année d’Apollinaire » a de quoi séduire un large public. »
    Claude Debon

    « Son livre se lit comme un roman. Les lecteurs ont l’impression de côtoyer le poète un moment – un très bon moment – dans son intimité, sa ferveur et sa mélancolie. »
    Michel Baglin

    « En se restreignant à l’année 1915, Jacques Ibanès a bien fait les choses. Il dépeint avec un talent bien plaisant une partie de l’incroyable concentré d’évèements jalonnant la vie d’Apollinaire sur 12 mois. »
    Philippe Bonnet

    Glissant de Lou à Madeleine, le soldat Apollinaire passe en même temps de l’expérience humaine à la plus absurde, la plus cruelle, la plus tragique, la plus sublime, la plus suave ; sans cesse de l’une à l’autre par permissions, lettres et Journal intime interposés. Mais je ne vais pas ici vous raconter le livre ; lisez-le, plutôt, il en vaut la peine. »
    André Lombard

    « Une très belle réussite. »
    Bernard Lonjon

    « C’est un livre saisissant où à tout moment la densité de vie, les exigences de la chair et de l’âme, la quête de l’amour absolu et la créativité se confrontent à l’absurdité du chaos infernal qui va tout engloutir. On ne peut sortir autrement que bouleversé par la subtilité, l’intelligence et la maîtrise de cette évocation. »
    Annie Delpérier

    « C’est un vrai travail historique, un vrai travail littéraire. »
    Guy Imart